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samedi, 27 novembre 2010

TV Meme - Day 04 : Votre série préférée de tous les temps.

Là, je vais essayer de ne pas "tricher" en en proposant plusieurs, mais il y aurait matière à... :

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Les raisons du choix :  Pour le kiff que j'ai pris devant certains épisodes, pour les sommets émotionnels auxquels la série me conduirait sans que je le soupçonne, pour le fait d'avoir rendu mythique une simple expression, " Allons-y !! ", pour Rose Tyler, pour le Docteur, pour le fait que quand on regarde la série, on recroie en la vie dans les moments de doute... C'est LA série à laquelle je pardonne tout.

Les outsiders, ayant raté de peu le titre :  Donc, pas Buffy, pour certaines de ses "maladresses" (Adam, que faire de Spike, "Double Meat Palace"... ), pas X-Files pour certains épisodes foirés, pas Mission : Impossible même si de peu, à cause des années 70, pas The Avengers / Chapeau Melon & Bottes de Cuir car tout ne se vaut pas dans cet autre mythe britannique, pas ALIAS à cause du traitement foireux de la conclusion de la mythologie...

dimanche, 31 octobre 2010

Le parcours d’un Sériephile : les moments les plus émouvants.

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Quatrième note dans la lignée des précédentes, pour cette fois évoquer les moments les plus émouvants de mon histoire avec les Séries TV.

- Curieusement, la fin de Buffy ne rentre pas dans cette sélection. Je pense que le fait que les news concernant la fin de la série nous étant arrivées assez tôt, j’avais eu le temps de me préparer à l’événement. Et puis il faut dire qu’il était temps. Parfois, on regrette de voir des séries s’arrêter prématurément, d’autres fois, on regrette qu’une série ait duré trop longtemps, au point de ne plus y trouver le même plaisir, de se rendre compte qu’il reste peu de chose de ce qu’elle était à ses débuts. Pour Buffy, les personnages entrant dans l’âge adulte, prêts à changer de vie, il était temps d’arrêter. Pareil pour Urgences, qui aura bénéficié d’un certain archarnement thérapeutique, que j’ai complètement lâché. Il n’empêche que pour le dernier épisode, j’étais là. Revenu. Pour revoir tous les anciens, eux ausi de retour, pour voir, tout de même, la fin de cette série, de cette “aventure”. En ce moment, c’est, et ça m’en coûte de le dire, One Tree Hill, que je n’arrive plus du tout à suivre, n’ayant plus le goût pour cette série. Là encore, les personnages sont devenus adultes, mais ont pour la plupart quitté la série, remplacés par d’autres.

- Point d’évocation de Doctor Who, je pense qu’une seule note pourrait faire le récapitulatif de tous les moments émouvants de la série, moments que j’ai signalé au cours de mes reviews.

- Donc, commençons : la fin de Code Quantum. Pour ceux qui ont eu la chance de voir la fin de la série, ils comprendront probablement, mais même si la série date, je ne voudrais pas la spoiler pour ceux qui ne l’ont pas vue. Un véritable crève-coeur d’apprendre le sort final de Sam Beckett. Ange-gardien à part entière… Il faut dire que cette série est l’une de mes séries préférées du début des années 90…

- Un épisode de Cowboy Bebop (s’il ne fallait voir qu’une série d’animation, ce serait celle-ci), le 19, “Speak Like a Child”, consacré au personnage de Faye Valentine, voleuse et femme fatale. Celle-ci ignorait tout de son passé, étant amnésique. Elle va alors entrer en possession d’une cassette video, où elle découvrira un message d’elle-même, alors gamine, qui s’adresse à elle-même plus âgée. Et l’encourageant à ne jamais abandonner, quelles que soient les difficultés...

- Les adieux de Michael J. Fox, contraint, à cause de sa maladie, à quitter la géniale série Spin City. Un adieu plein d’émotions, salué par tout le cast et le public devant lequel était enregistré cette sitcom. Et toujours une pointe d’émotion quand Michael J. Fox réapparaît au détour d’une série pour jouer les guest-stars, que ce soit dans Scrubs ou Boston Legal. Il faut dire que la trilogie Back to the Future garde une place à part, pour moi, comme je l’ai dit dans la note précédente lui étant consacrée...

- Et d’autres encore, mais ce sont eux qui m’ont le plus marqué.

KNIGHT

samedi, 18 septembre 2010

SHERLOCK : Premières impressions (Sherlock ne meurt jamais, partie 1)

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Vous connaissez le mythe. De nom, rien que de nom. Un don de l'observation aiguisé, une remarquable intelligence, un sens de la déduction poussé. Vous connaissez son side-kick. Vous connaissez l'inspeteur désespéré faisant appel à ses services, non pas le Commissaire Gordon, mais Lestrade. Et le nom de sa nemesis, véritable génie du crime. Moriarty.
Vous avez au moins connaissance du nom de l'histoire ayant marqué la rencontre entre Sherlock et John : Une étude en rouge. Cette fois, ce sera Une étude en rose, pour le premier épisode d'une mini-série que j'espère se voir poursuivre. La couleur change, les circonstances aussi, le crime, soient des éléments purement factuels. La substantifique moelle demeure...

Enfin... J'avais hâte de voir cela, la énième version de Sherlock Holmes, le mythe tellement adapté, que ce soit au cinémla ou à la télévision. La seule solution pour se démarquer véritablement de tous les autres ? Revivifier le mythe ? Mais oui, bien sûr, quelle idée de génie... Déplacer le personnage, et ses invariants (le tout aussi mythique Dr Watson, l'adresse incontournable du 221 B. Baker Street... ) au... XXIème siècle, et faire du personnage un de nos contemporains.
Voilà l'idée de Steven Moffat, génie scénaristes de certains des meilleurs épisodes de Doctor Who, désormais showrunner de la série, et déjà auteur d'une autre remarquable relecture d'un autre emblématique personnage de la littérature, lui aussi maintes et maintes fois adapté au cinéma ou à la télévision : Jekyll. Ici, dans cette nouvelle version, lancée dans un délai très bref par rapport à la sortie du très hollywoodien Sherlock Holmes de Guy Ritchie, le sel est de retrouver le personnage, et en même temps de le redécouvrir.
Du coup, d'entrée de jeu, les références au monde contemporain abondent : John Watson est un vétéran de guerre, hanté par les champs de bataille qu'il a dû abandonner, soit l'Irak, soit l'Afganistan, on ne peut faire plus contemporain. Le procédé qui frappait les comics, réactualiser les origines d'un personnage pour une nouvelle audience, se voit ici adopté par la littérature et la télévision. En plus de cette référence, les caméras de surveillance, les SMS, et donc les portables abondent dans le TV-film, comme si l'on voulait enfoncer le clou. Mais alors que ce pourrait être le cas, ces éléments ne choquent pas. A l'image d'une Londres que la BBC aime, à la fois intemporelle (certaines choses faisant partie du "folklore" ne sont pas destinées à changer, comme les cabines téléphoniques rouges ou les bus à étages caractéristiques et très moderne.

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Production attendue au tournant, le casting a été particulièrement soigné. Les acteurs sont brillant, Martin Freeman incarnant un Watson tout en retenue et en sobriété. L'interprète de Sherlock, Benedict Cumberbatch, est lui, par contre, habité par le personnage. Les fondamentaux sont rappelés, mais de façon subtile. La rencontre entre les deux hommes est expédiée, mais après tout, l'histoire est connue de tous. Et encore une fois, ce qui fascine, c'est la personnalité de ce "sociopathe", dont on se demande s'il est véritablement capable de ressentir toute émotion. Sort tragique de ces personnes au Q.I. élevé, pour qui le quotidien, avec son lot de lenteur, de scènes d'un ennui profond, donne des envies de suicide ou de meurtre. Et qui, le cerveau ayant besoin d'être alimenté ou occupé, ont soif d'énigme, de mystère à résoudre de machine à penser.
Au passage, je ne sais pas si c'est volontaire ou pas, si l'un à influencé l'autre, mais il y a du Docteur Who dans ce Sherlock, tout comme il y avait du Sherlock Holmes dans le Docteur, lui aussi confronté à des énigmes à résoudre parfois, tous deux étant aussi géniaux ou brillants l'un que l'autre. Ainsi, Sherlock a besoin de se concentrer, exigeant le silence de ceux qui l'entourent, à l'image du Docteur version Matt Smith (le nouvel acteur l'incarnant), et donc version Moffat. Et tous deux, le Docteur ou le Détective, ont tendance parfois à admirer l'intelligence d'autres individus, s'énorgueillir de susciter l'admiration, ou s'agacer de la bêtise crasse de certains. Différence notable toutefois, qui sépare les deux personnages, le Docteur fait preuve de bien plus de compassion pour l'humain que Sherlock, indifférent aux autres, "marié à son travail ".

La réalisation, un des éléments-clés dans un tel projet, est tout aussi marquante : le début de l'épisode s'appuie sur certains gestes, certains regards, certaines scènes, qui ne prendront leu signification que par la suite. Il y a du X-Files dans la réalisation, dans le choix de certains plans, de certaines confrontations. Serait-ce une autre influence inconsciente ? Avec des choix séduisants et audacieux, presque Tarantiniens, ludiques, dans la transmission d'informations au spectateur : lorsque les personnages lisent ou tapent un Texto, celui-ci apparaît à l'écran ! Et la scène de poursuite d'un taxi... il fallait y penser, nous faire pénétrer à l'intérieur de l'esprit de Holmes, nous faire partager, un court moment, le fonctionnement de son esprit. Après tout, le langage n'est qu'une série de codes et de signes...

Pour mon avis, ce sera court, j'ai adoré, me laissant complètement embarquer par tous ces éléments, autant la réalisation, que l'intrigue, que les acteurs, que de redécouvrir certains éléments, que de retrouver certains invariants attendus. C'est encore un coup de maître et une véritable réussite de la part de la BBC et de Steven Moffat.

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